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Gestion à l’affaire : processus critique accélérateur de business

Une gestion à l'affaire outillée devient indispensable pour maximiser la performance commerciales, gage de croissance à moyen et long terme.

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COMMENT ACCROÎTRE VOTRE BUSINESS ?

La croissance du CA et des marges reste, d’année en année, le premier enjeu des directions d’entreprise.

Le cabinet d’études Gartner, qui mesure régulièrement cet indicateur, révèle que, pour 2020, 53 % des dirigeants d’entreprises se focalisent sur la croissance de leurs business. Cette priorité est étroitement associée aux préoccupations technologiques, pour atteindre cet objectif.

DES DIRIGEANTS D’ENTREPRISES SE FOCALISENT SUR LA CROISSANCE DE LEURS BUSINESS
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PLUSIEURS STRATÉGIES PEUVENT ÊTRE PRIVILÉGIÉES

Plusieurs stratégies peuvent être privilégiées : booster l’innovation, transformer les business models, renforcer la part des revenus récurrents dans le CA, optimiser les processus pour gagner en agilité, sans oublier améliorer l’expérience client grâce notamment à plus de personnalisation des offres produits/services et plus de transparence dans la communication.

Quelles que soient les approches privilégiées, elles aboutissent à une intensification des relations avec les clients avec, comme conséquence directe, une augmentation significative du volume d’informations de nature différente à gérer à n’importe quelle étape d’un cycle d’affaire. Pour maximiser leur performance commerciale, gage de croissance à moyen et long terme, il devient indispensable d’outiller les entreprises d’une solution de gestion à l’affaire.

GESTION A L’AFFAIRE L’APPROCHE SERVICE S’IMPOSE

La plupart des entreprises, de tous secteurs (industrie, services, négoce) et de tous types d’activités (conseil, sociétés d’ingénierie, bureaux d’études, distribution, entretiens de biens techniques, activités de location…) ont un objectif commun : conquérir de nouveaux clients, les fidéliser pour vendre plus, notamment en créant des nouveaux marchés avec l’enrichissement des offres s’appuyant sur l’expérience client. C’est d’ailleurs un terrain privilégié d’innovation : selon l’OCDE, 51 % des innovations n’intègrent aucune dimension technologique, elles relèvent de l’usage des produits et services, ou des évolutions des modèles d’affaires.

À l’ère de l’entreprise « servicielle » et de « l’industrialisation des services », qui bousculent les modèles de production et, surtout, de vente, il est plus que jamais vital de professionnaliser la manière d’identifier les clients pour mieux les satisfaire. Il s’agit, dans le cadre d’une organisation structurée autour d’une gestion à l’affaire consolidée, d’enrichir les offres existantes avec des produits ou des services complémentaires de manière à accroître le panier moyen, générer des revenus récurrents et pérenniser le CA.

MAÎTRISEZ DE BOUT EN BOUT LE CYCLE DE VIE D’UNE GESTION A L’AFFAIRE

Pour que cette approche fonctionne, il convient d’agir sur les différentes étapes du cycle de vie d’une affaire.

Si l’on prend l’exemple d’une offre de services, celui-ci se décompose en sept étapes :

  1. l’élaboration de l’offre (avec ses caractéristiques),
  2. l’acceptation et la commande par le client,
  3. le lancement,
  4. l’affectation des ressources,
  5. la réalisation,
  6. la facturation et
  7. le suivi d’affaires.

La gestion de ce cycle de vie, pour être performante, suppose toutefois plusieurs prérequis.

D’abord, disposer d’une vision globale, de bout en bout, du processus. Ensuite, il faut savoir maîtriser tous les différents éléments qui participent au succès d’une affaire :

  • contrôler les coûts et les écarts,
  • ajuster la facturation aux différents jalons du projet,
  • tenir les délais,
  • garantir la qualité et l’amélioration continue,
  • cadrer le service,
  • dégager une rentabilité par le pilotage précis de la marge et une facturation flexible, sans oublier,
  • de limiter les risques.

Enfin, il convient de disposer des bons indicateurs, de sorte que le pilotage de la relation client et de chaque affaire soient efficients.

gestion à l'affaire

LA FIN DES APPROCHES EN SILOS

La gestion à l’affaire ne s’improvise pas et ne supporte plus une approche non industrialisée : si, par le passé, nombre d’entreprises ont pu s’en contenter, en agissant de façon opportuniste, aujourd’hui les pressions sont énormes : celles de concurrents plus agiles et plus rentables, celles des clients, toujours plus exigeants en matière de transparence, de conditions commerciales, de qualité et de réactivité de la part de leurs fournisseurs, et celles liées aux exigences financières (des directions générales, des actionnaires…), qui poussent à augmenter régulièrement les CA, les marges et à assurer des revenus récurrents pour une diversité de métiers, y compris à l’international.

Comment faire ? L’une des voies prometteuses pour réduire ces pressions consiste à utiliser une solution de gestion type ERP, architecturée nativement autour d’une structure affaire, permettant de piloter l’intégralité des flux nécessaires à la satisfaction finale du client tout en préservant les marges de l’entreprise. Cela s’illustre, par exemple, par la capacité de la solution à gérer des phases offres clients en utilisant des abaques de produits/services référencés au sein de catalogues prêts à l’emploi, de structurer la maille de suivi budgétaire en fonction du type de besoin, de contrôler les dépenses à chaque étape critique/pivot d’une affaire, de piloter les ressources internes mais également externes (sous-traitance), de proposer des modes de facturations flexibles en fonction du contexte et du contrat, d’apporter une vue consensuelle d’une situation à l’affaire entre l’approche opérationnelle et l’approche financière.

GESTION A L’AFFAIRE DES BÉNÉFICES IMMÉDIATS

Une solution de gestion à l’affaire apporte des bénéfices significatifs immédiats :

C’est une variable centrale car elle détermine le niveau de marge. On observe encore trop souvent des entreprises qui n’ont pas généré les niveaux de marge escomptés, notamment parce que les coûts ont dérivé parfois dès l’établissement de l’offre. Lorsque le contrat est signé avec le client, il est trop tard ! Il est donc crucial de bien calculer les coûts dès les propositions commerciales, de gérer les écarts réels, de manière à anticiper tout ce qui est susceptible d’affecter la marge finale associée à une affaire. Il convient en particulier de prendre en compte les ressources affectées à une affaire car, au-delà d’une approche comptable de détermination des coûts fixes et variables, le coût économique total à prendre en compte inclut les compétences et la productivité des ressources affectées.Tous les flux de projet doivent permettre le suivi des coûts par rapport au budget de base, ce que permet une solution de gestion à l’affaire. Avec un suivi en temps réel différencié selon les profils : un DAF, qui privilégie l’analyse de la reconnaissance de revenus, ou un opérationnel, davantage intéressé par la mise au planning des ressources, n’auront pas les mêmes besoins d’accès à l’information.

Plusieurs approches existent pour estimer le temps requis à la livraison d’un produit ou un service. L’une des méthodes consiste à identifier les tâches nécessaires à la production des livrables, documentées dans une structure de répartition des tâches, par exemple un WBS (Work Breakdown System). Le temps de travail pour chaque tâche est ainsi estimé, ces évaluations sont intégrées et consolidées pour déterminer le temps final d’exécution et déclencher le « Go Live ». Dans une solution de gestion à l’affaire, les tâches sont classées par ordre de priorité, les dépendances sont identifiées dans un calendrier de projet, car elles peuvent affecter le temps du projet global, de même que la disponibilité des ressources (internes et externes), sujette à des aléas. Certaines tâches peuvent nécessiter un laps de temps donné pour être effectuées correctement, mais un temps plus long peut être accompli de manière exceptionnelle, par exemple pour l’aide à l’affectation des ressources selon les compétences requises, les disponibilités réduit les aléas projet et les contraintes.

La structure de répartition des tâches constitue un excellent moyen de décomposer le projet en tâches simples, dans une structure à plusieurs niveaux. Utilisée avec l’analyse des dépendances de tâches, on obtient une vision et une chronologie optimales du projet. Ainsi, le suivi d’affaires permet aux gestionnaires d’avoir une analyse croisée entre les budgets et les tâches associées. Ce qui est engagé et ce qui est en retard peuvent être visualisés en une seule et unique vue. C’est important, par exemple, pour les contrats de maintenance, dont il faut piloter les contrats sur la durée, facturer au bon moment (ni trop tôt ni, surtout, trop tard…), en fonction des jalons définis avec le client.

La possibilité de suivre en temps réel les différents processus d’une affaire, grâce à une traçabilité complète des évènements prévus et imprévus, contribue à l’amélioration continue de la qualité du produit ou du service. Elle favorise également une communication «transparente» avec le client final.

Il s’agit de spécifier les exigences pour atteindre le résultat final (le livrable) escompté. L’un des atouts de la gestion à l’affaire est de pouvoir s’appuyer sur des catalogues d’offres et de services pré-paramétrés, pour gagner du temps dans l’élaboration des solutions pour les clients. On observe, dans beaucoup d’entreprises, notamment de services, de trop nombreux processus, encore gérés sur des tableurs et en silos, sans réel référencement des produits et des services. Le catalogue d’offres constitue un atout pour « industrialiser » les services et les opérations de négoce.

Une affaire doit générer des bénéfices, en fonction des coûts associés. Si, pour une raison quelconque, une partie du besoin client génère une marge négative, le chargé d’affaires doit en être informé pour mener les actions nécessaires et ce grâce à une solution de gestion à l’affaire.

C’est une composante essentielle de toute affaire… les risques ont plusieurs origines, en particulier des délais qui dérapent, des coûts mal maîtrisés, une qualité qui se dégrade, des ressources clés qui font défaut… La gestion des risques comprend l’identification de l’origine, l’évaluation des conséquences, la définition d’un plan d’action et sa mise en œuvre.

GESTION A L’AFFAIRE SOCLE CRÉATEUR DE VALEUR

Une solution de gestion à l’affaire constitue un socle créateur de valeur, dans au moins trois domaines :

  • le niveau et le pilotage de la marge (plus de ventes, plus de CA récurrent, moins de coûts…),
  • l’expérience client (maîtrise des délais, transparence, traçabilité, communication…),
  • et l’agilité, grâce à l’alignement des ressources basé sur une mise au planning précise, une meilleure anticipation et la capacité à modéliser des initiatives business.

Ce socle réconcilie la vision financière et la vision opérationnelle, souvent séparées dans les entreprises, par exemple pour faciliter les arrêtés de production. La gestion à l’affaire crée ainsi un consensus, toutes les parties prenantes se basant sur les mêmes fondamentaux.

Dans le domaine de la gestion à l’affaire, la distinction historique entre les types d’entreprises (services, industrie, négoce…) n’a donc plus de sens : pour tous les secteurs, la gestion à l’affaire devient un « Business as usual », étalonné et rentable.

29 octobre 2022

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